DENISE DEVILLARD : UNE VIE DE DÉVOUEMENT S’EST ÉTEINTE….

C’est avec stupeur et une infinie tristesse que nous avons appris, ce mercredi matin, la brutale disparition de notre amie…
Le départ de Denise fut en effet à l’image de son existence, comme marqué par le souci de ne pas déranger ni se mettre en avant, d’ aucune façon.
Un  accident cardiaque a eu raison de son amour de la vie, à 87 ans, alors qu’elle évoquait encore avec Chantal, la veille, son prochain séjour à la montagne.

Denise se remettait, lentement mais sûrement, de problèmes de santé avec la détermination qu’on lui connaissait, et son pneumologue, mardi encore, le lui avait confirmé.
Elle avait repris le cours d’un quotidien qu’elle aimait tant, au service du basket et de son club, entourée par une famille attentive et aimante.

C’est, comme beaucoup, en suivant ses enfants sur les parquets que Denise s’ était mise au service du CSM Clamart, nom du CBC à l’époque, une association dont elle aura marqué l’histoire.
Chantal, Martine et Daniel n’auraient jamais imaginé que leur pratique sportive entre deux paniers donnerait à notre sport une dirigeante aussi charismatique.
Leur maman a d’abord accompagné son époux Jean-Marie, qui avait assuré la présidence de la section basket, avant d’en devenir la correspondante en 1978, moment où Chantal se chargerait, déjà, de la trésorerie.
Denise succède à son mari, trop tôt disparu en 1989, pour prendre la direction du club, pendant vingt ans, puis de nouveau en 2017.
En cumulant cette fonction avec celle de correspondante, assurée plus de quarante ans… 

Ceux qui la connaissaient, en fait tous les dirigeants du basket francilien, savaient que son souci n’était ni les titres attachés aux fonctions ni les honneurs éventuels auxquels elle était parfaitement imperméable.
Le trophée Jacques Kérouédan, qui lui fut remis en 2006, la médaille d’or fédérale en 2004 ou de la Jeunesse et des Sports de 2016  concrétisaient pourtant d’inlassables efforts accomplis au service des autres, afin que tout soit en ordre pour que les rencontres puissent se disputer, et que les pratiquants soient satisfaits, gageure dont la complexité croissait au fil des années….
Une vie de bénévolat, faite d’ouvertures de salle aux aurores le dimanche, de week-ends entiers passés à suivre les équipes, de milliers de convocations, de mails ou de licences. De coups de fil où Denise s’ évertuait, d’humeur égale, à contenter chacun, et donc à concilier l’inconciliable…
Un quotidien qu’elle assumait avec l’ enthousiasme de ceux qui aiment leurs semblables, la générosité du partage et le sourire bienveillant des bonnes personnes.
Le  contraire de tous ceux qui font semblant  pour exister, combinent pour mieux paraître ou se gargarisent de leur insuffisance…

Nos pensées les plus affectueuses vont à la famille de Denise, ses trois enfants et leurs conjoints , ses petits-enfants, Karine, Julie et Manon, et ses deux arrières petites-filles, Justine et Olivia.
Sachez combien Denise, à nous aussi, va manquer, elle qui aimait passionnément regarder les matches de nos équipes phares à la télévision, qui n’aurait pour rien au monde manqué une rencontre européenne ou un 
derby…
Le Comité partage, avec toutes ses associations, votre immense douleur et vous souhaite, le moment venu, de trouver la force de la résignation.


                                                                                                        Pierre Nabet, pour le Comité Directeur.